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B’nai Brith exhorte les nations occidentales à exiger la dissolution de la commission d’enquête biaisée

United Nations Human Rights Council (Wikipedia)

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Le 12 septembre 2022

OTTAWA – Le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies (CDH), dont l’image déjà ternie a touché le fond sous la direction de l’ancienne commissaire aux droits de l’homme Michelle Bachelet, entame aujourd’hui sa 51e session.

B’nai Brith Canada voit dans cette session l’occasion pour les nations occidentales de reprendre le dessus sur le plan moral, en exigeant la dissolution de la Commission d’enquête (COI) permanente et biaisée, mise en place par le CDH pour attaquer Israël.

En mai 2021, à l’issue d’un vote serré, les États favorables aux groupes terroristes palestiniens, tels que le Hamas et le Jihad islamique, ont obtenu du Conseil qu’il crée une commission d’enquête permanente, dont le mandat était rédigé de manière à vilipender Israël pour s’être défendu contre la terreur.

Les trois membres de la Commission d’enquête nommés par le CDH ont tous un long passé d’antisionisme, signant ouvertement des pétitions pour boycotter Israël et le qualifiant d’État d’apartheid. Miloon Kothari, membre de la commission d’enquête, a récemment fait la une des journaux internationaux en tenant des propos ouvertement antisémites. Sous la pression intense du président du CDH, Federico Villegas, Kothari a présenté des excuses hésitantes et peu sincères, qui n’ont convaincu personne.

“Les membres du CDH comprennent un grand nombre des États les plus autoritaires du monde, avec des antécédents effrayants de violations des droits de la personne,” a déclaré Michael Mostyn, chef de la direction de B’nai Brith Canada. “Le CDH reflète l’ordre du jour politique de ses membres et a condamné l’État démocratique d’Israël 99 fois depuis 2006, alors qu’à l’inverse, les talibans en Afghanistan n’ont jamais mérité une réprimande. La Russie – membre du Conseil jusqu’à récemment où elle a été expulsée pour son invasion de l’Ukraine – n’a qu’une seule résolution adoptée contre elle.”

D’autres États comme l’Iran et la Syrie, qui répriment violemment leur propre peuple tout en exportant le terrorisme, ont à peine été mentionnés par le CDH. La Chine n’a jamais été interpellée pour ses violations permanentes des droits de l’homme

Nous réitérons notre demande au Canada et aux pays occidentaux de travailler avec le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, afin de s’assurer que le prochain candidat au poste de Haut Commissaire aux droits de l’homme soit engagé envers la démocratie et prêt à dénoncer le parti pris anti-israélien généralisé incarné par l’actuel CDH,” a déclaré Marvin Rotrand, directeur national de la Ligue des droits de l’homme de B’nai Brith Canada.

B’nai Brith demande au Canada et à ses alliés de profiter de la session du CDH d’aujourd’hui pour exiger la dissolution du COI, tout en travaillant à l’élaboration d’un nouveau processus d’élection qui empêcherait les États ayant un bilan horrible en matière de droits de la personne de devenir membres de l’organisme de l’ONU chargé de protéger les droits de la personne.