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B’nai Brith demande instamment la réforme du processus d’élection du Conseil des droits de l’homme de l’ONU et la nomination d’un Haut Commissaire efficace

United Nations Human Rights Council (Wikipedia)

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30 août 2022

OTTAWA – B’nai Brith Canada a renouvelé aujourd’hui son appel à la réforme du processus électoral pour les membres du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies (CDH) et exhorte le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, à choisir un candidat plus efficace pour le poste de Haut Commissaire.

En termes de réforme électorale, B’nai Brith espère voir l’ONU adopter une norme selon laquelle les nations classées comme non libres ne seront pas éligibles au CDH.

Tout aussi important, une occasion inestimable d’améliorer son efficacité se présente avec l’expiration du mandat de l’actuelle Haut Commissaire du CDH, Michelle Bachelet, le 31 août.

B’nai Brith estime qu’une solution clé pour racheter la crédibilité de l’organisation est que Guterres nomme un candidat au poste de Haut Commissaire qui reflète les valeurs des nations démocratiques occidentales.

“Bachelet a été une énorme déception et la confiance du public dans le CDH s’est complètement érodée,” a déclaré Marvin Rotrand, directeur national de la Ligue des droits de l’homme de B’nai Brith. “Bachelet a fait des courbettes à la Chine, a blanchi son traitement des Ouïghours et a permis la nomination d’antisémites pour enquêter sur Israël. Pas étonnant que le CDH ne fasse rien d’autre que de critiquer Israël.”

Le CDH est dominé par des nations qui comptent parmi les pires contrevenants aux droits de l’homme dans le monde. Composé d’une galerie d’États voyous tels que la Chine, la Libye, l’Érythrée, la Somalie, le Pakistan, Cuba et le Qatar, entre autres, le Conseil est devenu un forum pour attaquer Israël.

Alors que le sort des Ouïghours en Chine et des Rohingyas au Myanmar est peu préoccupant, le CDH a condamné Israël 99 fois depuis sa création en 2006. Ce chiffre est égal à la somme des condamnations que l’organe a prononcées contre tous les autres pays.

Les talibans en Afghanistan n’ont jamais mérité de réprimande. La Russie – membre du Conseil jusqu’à récemment, lorsqu’elle a été expulsée pour son invasion de l’Ukraine – a une seule résolution pesant contre elle. Des États comme l’Iran et la Syrie, qui répriment violemment leur propre peuple tout en exportant le terrorisme, ont à peine été mentionnés. La Chine n’a jamais été interpellée pour ses violations permanentes des droits de l’homme.

“Bachelet a été un échec, ne s’opposant jamais aux antisémites et aux nations qui commettent des violations flagrantes des droits de l’homme. En fait, le CDH fournit une couverture politique aux dictatures et son obsession malsaine pour Israël promeut l’antisémitisme mondial,” a déclaré Michael Mostyn, PDG de B’nai Brith. “Le choix de Guterres pour le prochain Haut Commissaire déterminera si l’Occident doit continuer à participer au CDH.”

Le Haut Commissaire est nommé par le Secrétaire général pour un mandat de quatre ans après avoir obtenu l’approbation de l’Assemblée générale des Nations Unies. B’nai Brith a exhorté la délégation canadienne à l’ONU à voter contre tout candidat qui ne s’engagera pas publiquement à dénoncer le parti pris anti-israélien du CDH et à promettre de faire davantage pour dénoncer les véritables violateurs des droits de l’homme dans le monde.