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Un célèbre militant des droits de l’homme demande la dissolution de la commission des Nations unies sur le conflit israélo-hamas.

David Matas, avocat de B’nai Brith Canada (‘Jewish Post and News’)

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Le 12 août 2022 

OTTAWA – David Matas, conseiller juridique principal de B’nai Brith Canada et militant des droits de la personne de renommée mondiale, a expliqué lors d’une récente conférence internationale pourquoi la Commission des Nations Unies (ONU) sur le conflit Israël-Hamas, qui est très partiale, doit être dissoute.  

Matas a souligné la récente controverse suscitée par les remarques ouvertement antisémites de Miloon Kothari, membre de la Commission, qui a accusé les Juifs de posséder les médias sociaux et a suggéré qu’Israël ne devrait pas faire partie des Nations unies. Matas a noté que la présidente de la Commission, Navi Pillay, a immédiatement pris la défense de Kothari, conformément à son hostilité de longue date envers Israël. Kothari a ensuite présenté des excuses pour ses remarques. Une précédente analyse par Matas des termes de référence de la Commission révèle un parti pris extrême contre Israël, dès le départ.

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“Le seul résultat de cette Commission de l’ONU est d’exacerber les tensions, de promouvoir une déstabilisation supplémentaire et de prolonger les hostilités”, a déclaré Michael Mostyn, directeur général de B’nai Brith Canada. “Il va sans dire que Kothari doit démissionner, mais de façon réaliste, cette Commission biaisée doit aussi être immédiatement dissoute.” 

Voici d’autres points saillants de la présentation de Matas aux délégués de la conférence

  • L’objection à l’existence d’Israël était et est qu’Israël est juif, et non arabe/musulman. L’hostilité à l’égard d’Israël était et reste de nature anti-juive;
  • Israël fait l’objet d’une critique unilatérale, qui n’est pas appliquée aux autres nations;
  • Le mandat, la composition et les remarques de la Commission témoignent d’idées préconçues et montrent que les membres de la Commission ont déjà une opinion arrêtée sur le conflit Israël-Hamas de l’été dernier.

“Nous appelons les États respectueux des droits de l’homme à se retirer de la présentation des rapports de cette Commission au Conseil des droits de l’homme des Nations unies, ainsi que des dialogues interactifs qui s’ensuivent”, a déclaré M. Matas. “Les États respectueux des droits de l’homme le font déjà en réponse au point de l’ordre du jour anti-Israël du Conseil”, a ajouté M. Matas. “À tout le moins, nous demandons aux plusieurs États qui ont déjà condamné les remarques de Kothari de le faire, s’il ne démissionne pas de la Commission.” 

L’événement de Cambridge, L’antisémitisme mondial: Une crise de la modernité revisitée, a été organisé par l’Institut pour l’étude de l’antisémitisme mondial et de sa politique (ISGAP). Matas a participé en représentant B’nai Brith Canada. 

L’objectif de cette conférence innovante était d’explorer la récente montée de l’antisémitisme dans le monde, en utilisant une approche interdisciplinaire pour aider à mieux comprendre les origines et les manifestations de l’antisémitisme.