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B’nai Brith Canada demande la dissolution immédiate de la commission d’enquête du CDH

Miloon Kothari (CBC)

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Le 29 juillet 2022

OTTAWA – B’nai Brith Canada demande aux nations occidentales d’exiger la dissolution immédiate de la Commission d’enquête du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies (CDH).

La Commission a été créée l’année dernière pour examiner le « Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est et Israël », comme la Commission décrit officiellement son mandat.

Pour exprimer ses objections et ses exigences, B’nai Brith a envoyé vendredi une lettre à Bob Rae, ambassadeur du Canada aux Nations unies. Jeudi, M. Rae a condamné sur Twitter la diatribe ouvertement antisémite de Miloon Kothari, membre de la Commission. (Lire la condamnation de Rae ici).

Les remarques antisémites de Kothari ont été vigoureusement dénoncées par Rae et par Michèle Taylor, l’ambassadrice des États-Unis aux Nations Unies. Cette contribution est la bienvenue mais, malheureusement, elle ne résoudra pas le problème d’un panel haineux et partial.

Les remarques antisémites de Kothari ont été vigoureusement dénoncées par Rae et par Michèle Taylor, l’ambassadrice des États-Unis auprès des Nations Unies. Cette contribution est la bienvenue mais, malheureusement, elle ne résoudra pas le problème d’un panel haineux et partial.

La présidente de cette commission d’enquête, Navi Pillay, ne tente pas depuis des années de cacher sa haine d’Israël et avait signé en juin 2021 une pétition organisée par la coalition sud-africaine de boycott, désinvestissement et sanctions (SA BDS), intitulée « Sanctionnez l’Israël de l’apartheid! » Pillay a donné des conférences qualifiant Israël, le seul État démocratique du Moyen-Orient, d’«État d’apartheid ».

Alors que le manque évident d’objectivité aurait dû éliminer Pillay de la considération, d’autres membres de la Commission ont également pris à plusieurs reprises des positions publiques et hostiles contre Israël sur le sujet même qu’ils sont appelés à examiner de manière indépendante et impartiale. Il n’y a pas d’objectivité.

« Il est temps de dire les choses telles qu’elles sont », a déclaré Marvin Rotrand, directeur national de la Ligue des droits de l’homme de B’nai Brith Canada. « Cette commission d’enquête reflète le dysfonctionnement du CDH, composé de plusieurs des pires abuseurs des droits de l’homme dans le monde. La Russie a peut-être été expulsée en tant que membre, mais nombre de ses alliés idéologiques restent. Il n’est pas surprenant que cette soi-disant Commission soit, comme prévu, un peu plus qu’un mégaphone pour le Hamas et d’autres groupes terroristes interdits. »

Le Canada avait déjà dénoncé le mandat illimité de la Commission, qui ne nécessite pas l’approbation annuelle de l’Assemblée générale des Nations Unies. La Commission a déposé un premier rapport en juin qui ne reconnaissait pas que les Juifs ont le droit à l’autodétermination dans leur patrie ancestrale, où le peuple juif est indigène.

« La Commission ne peut malheureusement pas être simplement ignorée”, a déclaré Michael Mostyn, directeur général de B’nai Brith. « Après tout, elle fait partie des Nations unies. Les insultes ouvertement antisémites de Kothari devraient être le catalyseur pour mettre fin à cet exercice de tribunal kangourou. »

B’nai Brith considère la Commission comme une entrave à la paix, un obstacle à la solution à deux États privilégiée par le Canada, Israël et les nations occidentales, et comme une tentative de retour en arrière, avant le vote des Nations Unies de 1947, qui a conduit à la renaissance de l’État d’Israël.