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B’nai Brith Canada demande à l’ONU de dissoudre la commission partiale chargée d’enquêter sur le conflit entre Israël et le Hamas

UNHRC (Brookings Institute)

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Le 3 août 2022

OTTAWA – B’nai Brith Canada a demandé aujourd’hui au président du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies (CDH) de dissoudre une commission d’enquête qui est devenue un porte-parole du Hamas et un moteur de l’antisémitisme. La Commission d’enquête a fait la une des journaux internationaux la semaine dernière, lorsque l’un de ses trois panélistes, Miloon Kothari, a tenu des propos ouvertement antisémites, accusant les Juifs de posséder les médias sociaux et suggérant qu’Israël ne devrait pas faire partie des Nations Unies.

Kothari a une longue histoire d’attaques contre Israël, ce qui rend son inclusion dans le panel de la Commission incompréhensible. Un examen des écrits de Kothari datant de plusieurs décennies montre qu’il a toujours pris des positions publiques et hostiles à l’égard d’Israël sur le sujet même sur lequel il est maintenant appelé à enquêter de manière indépendante et impartiale.

Federico Villegas Beltrán, président du CDH, a déclaré officiellement vendredi dernier que les remarques de Kothari stigmatisent les Juifs. Il a également écrit à la présidente de la Commission, Navi Pillay, pour lui indiquer que les propos de Kothari « pourraient raisonnablement être interprétés comme une stigmatisation du peuple juif, ce qui… est au cœur de toute expression d’antisémitisme. »

B’nai Brith est déçu par les remarques de Villegas Beltrán, qui demande simplement à Kothari d’envisager la possibilité de « clarifier publiquement ses commentaires malheureux et ses intentions derrière eux. »

« C’est loin d’être suffisant », déclare Michael Mostyn, directeur général de B’nai Brith Canada. « La semaine dernière, nous avons lancé un appel aux nations occidentales pour qu’elles fassent pression en faveur de la dissolution de cette Commission haineuse et sans complaisance, et c’est ce que nous demandons instamment à Villegas Beltrán de faire maintenant. Cette Commission est totalement compromise ».

 

B’nai Brith avait déposé une plainte auprès de Villegas Beltrán le 16 mars, pour partialité de la Commission. Villegas Beltrán avait alors décidé de ne pas intervenir. S’il ne le fait pas maintenant, on pourrait en déduire qu’il approuve la partialité inhérente de la Commission.

« Les règles de l’ONU exigent que les commissions fonctionnent de manière impartiale, et les personnes chargées de mener les enquêtes doivent être perçues comme étant scrupuleusement équitables. Pourtant, on a rarement vu un groupe aussi partial », a déclaré Marvin Rotrand, directeur national de la Ligue des droits de l’homme de B’nai Brith Canada. « Le président de la Commission déclare Israël coupable de tous les crimes possibles et ce, avant même que l’enquête ne commence, l’hostilité du membre Kothari déborde en un antisémitisme ouvert et le troisième panéliste, Chris Sidoti, travaille depuis longtemps pour des organisations pro-palestiniennes. Il est temps de mettre fin à cette mascarade. »

L’ONG Monitor – un organisme de recherche indépendant – a relié Sidoti à l’organisme de l’Autorité palestinienne connu sous le nom de Commission indépendante des droits de l’homme. Sidoti a consulté l’Australian Centre for International Justice, une organisation pro-Boycott, Divest and Sanction qui a critiqué le gouvernement australien pour sa position pro-Israël.

Alors que la Commission controversée a été vivement dénoncée par les pays occidentaux pour son parti pris évident contre Israël dans le cadre de son enquête sur le conflit entre le Hamas et Israël en mai 2021, elle bénéficie du soutien d’une grande partie du CDH, qui comprend lui-même un grand nombre des pires violations des droits de l’homme dans le monde.

Parmi les membres actuels du CDH figurent des pays comme la Libye, Cuba, l’Érythrée, la Somalie, le Qatar, le Pakistan et la Chine. La Russie a récemment été exclue du CDH pour son invasion de l’Ukraine, mais ses amis et alliés en restent membres.

La Commission a présenté un premier rapport en juin, qui, sans surprise, ne reconnaît pas que les Juifs ont le droit à l’autodétermination dans leur patrie ancestrale d’Israël, où le peuple juif est autochtone.

Le mandat à durée indéterminée de la Commission – qui ne nécessite pas de renouvellement annuel par l’Assemblée générale des Nations unies – a été vivement critiqué par le Canada, les États-Unis, le Royaume-Uni et la plupart des nations occidentales.