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Le président de l’Université McGill promet d’agir au sujet du référendum illégitime contre Israël

université McGill, EQRoy/ Shutterstock)

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Le 24 mars 2022

MONTRÉAL – Répondant à l’appel de B’nai Brith Canada, et aux nombreux citoyens concernés qu’elle a incités à agir, le président de l’Université McGill s’est fermement prononcé contre un récent référendum étudiant qui a des implications dangereuses pour les étudiants juifs.

Lundi dernier, la Société des étudiants de l’Université McGill (SEUM) a annoncé l’approbation par référendum d’un document qui accuse Israël de pratiquer “l’apartheid colonial contre les Palestiniens” et qui engage la SEUM à boycotter toutes les entités qui seraient “complices” de cette activité, entre autres mesures.

Le SEUM a procédé au référendum en dépit d’une ordonnance provisoire de son propre conseil judiciaire, le 13 mars, indiquant que la question devait être retirée du bulletin de vote jusqu’à ce qu’une décision complète sur sa légalité puisse être rendue.

Immédiatement après la conclusion du référendum, B’nai Brith a contacté l’administration de McGill et a insisté pour qu’elle retienne les frais de SEUM afin de protéger les étudiants juifs.

Mercredi, la principale et vice-chancelière de McGill, Suzanne Fortier, a répondu directement à B’nai Brith par courriel, déclarant que McGill considère que le référendum “est incompatible avec la constitution du SEUM ainsi qu’avec les décisions antérieures de ses organes de gouvernance interne. Nous sommes également préoccupés par les irrégularités présumées du processus référendaire. Ces points de vue ont été communiqués aux dirigeants du SEUM et nous leur avons conseillé de prendre rapidement les mesures correctives appropriées, conformément aux obligations du SEUM en vertu de son protocole d’entente avec l’Université, faute de quoi l’Université prendra des mesures.

“Nous sommes encouragés par cette déclaration d’intention précoce et fondée sur des principes de la part de l’administration de McGill”, a déclaré Michael Mostyn, chef de la direction de B’nai Brith Canada. “Aucune université ne devrait tolérer l’antisémitisme ou les votes contraires à la règle de droit, et les fonds ne devraient pas être fournis aux organisations étudiantes qui se rendent coupables de cette conduite.

“B’nai Brith restera activement engagé dans ce dossier jusqu’à ce que justice soit faite et que le SEUM annule ses attaques extrêmes contre la vie juive sur le campus.”

Plus tôt en mars, dans une première au Canada, la doyenne de l’Université de Toronto a indiqué qu’elle retiendrait certaines cotisations de l’Union locale des Étudiants Diplômés en raison de sa pratique consistant à forcer les étudiants à financer le mouvement antisémite Boycott, désinvestissement et sanctions (BDS). La décision du doyen est intervenue après une campagne de plusieurs années menée par l’étudiant juif Chaim Katz, avec l’aide de B’nai Brith Canada.

Dans son courriel à B’nai Brith, la principale Fortier poursuit : “L’administration de McGill prendra également toutes les mesures nécessaires pour que nos étudiants continuent à se sentir en sécurité et à l’abri du harcèlement, notamment en tenant le SEUM responsable des principes et des valeurs de sa propre constitution.”