le 2 mai 2023
TORONTO – B’nai Brith Canada demande à Toronto de prendre des mesures contre la fête de la haine de la Journée d’Al-Qods qui a lieu chaque année au cœur de la ville.
À la fin du mois dernier, les participants ont scandé des slogans génocidaires et les orateurs ont fait l’éloge des terroristes, créant un environnement hostile pour les Juifs dans les rues du centre-ville. Toronto est la plus grande ville du Canada. En réaction, B’nai Brith a lancé une pétition demandant à la ville de Toronto d’interdire ces rassemblements venimeux. Il ne s’agit pas d’un concept nouveau: Berlin, en Allemagne, lassée par la nature caustique de la journée Al Quds, a interdit sa tenue.
Parmi les orateurs qui se sont exprimés à Toronto lors de la Journée d’Al Quds 2023 figuraient Khaled Barakat, membre éminent du FPLP, et Charlotte Kates, coordinatrice internationale de Samidoun, qui font tous deux l’objet d’enquêtes de B’nai Brith en raison de leurs activités au Canada.
Des rassemblements à l’occasion de la journée Al Quds ont lieu chaque année dans des villes du monde entier. Inspirés par l’ayatollah iranien il y a plusieurs décennies, ces rassemblements rassemblent des partisans de l’anti-israélisme extrême qui prônent régulièrement la haine contre le seul État juif du monde et ses habitants.
« Il est temps que Toronto intervienne et mette fin à ces rassemblements haineux », a déclaré Michael Mostyn, directeur général de B’nai Brith Canada. « Il existe des précédents d’utilisation d’outils juridiques pour mettre fin à des rassemblements qui inspirent la haine contre les juifs. Il n’y a aucune excuse pour que Toronto reste inactive face à un tel vitriol. Nous demandons aux Canadiens concernés de partager et de signer cette importante pétition. »
Cliquez ici pour signer la pétition de B’nai Brith et dire à Toronto non à la haine de la Journée d’Al Quds.
