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B’nai Brith fait pression pour que la mémoire de l’Holocauste reste pertinente après le décès des survivants

David Matas (Jewish Post and News)

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15 juillet 2022

STOCKHOLM, Suède – David Matas, conseiller honoraire principal de B’nai Brith Canada, a fourni d’importantes recommandations à l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA) sur la façon de maintenir la pertinence de la mémoire de l’Holocauste après que les survivants ne soient plus parmi nous.

Matas a été invité à cette conférence extrêmement importante de l’IHRA à Stockholm récemment. Il y a participé en tant que membre de la délégation canadienne représentant B’nai Brith.

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“La conférence a été marquée par une préoccupation constante, à savoir la disparition imminente des derniers survivants de l’Holocauste”, rapporte M. Matas. “La population des survivants a été essentielle pour donner une pertinence contemporaine à la recherche, à la mémoire et à l’éducation sur l’Holocauste. Les survivants pouvaient dire au public: nous étions là, nous l’avons vu, cela nous est arrivé. Comment maintenir cette pertinence contemporaine, une fois la population de survivants disparue?”

Points saillants des points d’action suggérés par Matas aux délégués de l’IHRA:

  • Les documents d’archives sont essentiels à notre compréhension des victimes et des auteurs de l’Holocauste, mais ils peuvent être difficiles d’accès. Le gouvernement du Canada a proposé une législation sur les archives qui doit être modifiée pour rendre les archives liées à l’Holocauste plus accessibles. L’Union européenne a déjà recommandé ce type d’exception à la législation sur la protection de la vie privée. Au Canada, ces archives concerneraient notamment les affaires de crimes de guerre nazis.
  • La plaque et les panneaux d’interprétation du Monument national de l’Holocauste se concentrent sur toutes les victimes des nazis, l’Holocauste – la persécution systématique des Juifs par l’Allemagne nazie et ses collaborateurs entre 1933 et 1945 – étant une sous-catégorie. Ils doivent être retravaillés afin de rester centrés sur les victimes juives/l’Holocauste et de ne faire référence aux autres victimisations que lorsqu’elles sont liées à l’Holocauste.
  • Un processus de consultation adéquat, supervisé par un organisme indépendant, avec des universitaires et des membres de la communauté, devrait être mis en place pour entreprendre le remaniement de la plaque et des panneaux d’interprétation. Cela contraste avec la plaque et les panneaux d’interprétation originaux, qui ont été mis en œuvre par la Commission de la capitale nationale (un organisme gouvernemental) et sans consultation de la communauté.

L’IHRA réunit des gouvernements et des experts pour renforcer, faire progresser et promouvoir l’enseignement, la recherche et la mémoire de l’Holocauste.

Le réseau d’experts de l’IHRA partage ses connaissances sur les signes avant-coureurs du génocide actuel et sur l’enseignement de l’Holocauste. Ces connaissances soutiennent les décideurs politiques et les éducateurs dans leurs efforts pour développer des programmes d’enseignement efficaces, et elles informent les responsables gouvernementaux et les organisations non gouvernementales dans le cadre d’initiatives mondiales pour la prévention des génocides.