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Le PDG de B’nai Brith Canada met en garde contre l’ingérence étrangère lors du rassemblement de Queen’s Park

Michael Mostyn (au centre) accompagné de Pixing Zhang (à gauche), de l’Association Falun Dafa de Toronto, et de l’ancien député Wladyslaw Lizon, lors du rassemblement sur le Falun Gong de la semaine dernière

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13 décembre 2022

TORONTO — B’nai Brith Canada préconise la création d’un registre des agents étrangers pour lutter contre l’ingérence extérieure dans nos affaires intérieures.

«L’idée d’un tel registre n’est pas nouvelle,» a déclaré Michael Mostyn, directeur général de B’nai Brith Canada, lors d’un rassemblement à Queen’s Park composé principalement de dissidents chinois associés au mouvement Falun Gong la semaine dernière.

«En août 2021, un rapport du gouvernement fédéral sur les moyens novateurs dont disposent les autorités canadiennes pour se défendre contre l’ingérence étrangère a reconnu qu’un registre était un outil qui pourrait contribuer à ces efforts.»

Pourtant, aucun registre n’existe au Canada, a déclaré Mostyn.

«Maintenant, plus que jamais, il y a un besoin urgent d’un registre,» a poursuivi Mostyn. «Nous sommes conscients que des éléments étrangers subversifs opèrent dans le but d’influencer la politique canadienne ou d’intimider les Canadiens. Un registre limiterait les actions que pourraient entreprendre les agents d’autres nations lorsqu’ils sont au Canada et fournirait un mécanisme permettant de surveiller leurs actions et l’impact qui en découle sur les Canadiens.»

Mostyn a déclaré à la foule que la Chine n’est pas la seule à être liée à «l’exercice d’une influence clandestine extraterritoriale». Le mois dernier, les responsables des services de renseignement canadiens ont divulgué leur enquête sur les menaces à la sécurité nationale du Canada et aux résidents canadiens par des membres du Corps des gardiens de la révolution iranienne (IRGC), la force de sécurité de l’Iran. Et ces dernières années, des acteurs russes ont été accusés de s’ingérer dans les élections canadiennes (et ont admis avoir tenté d’influencer les élections américaines).

M. Mostyn a déclaré que B’nai Brith se réjouit de travailler en collaboration avec de nombreux groupes communautaires divers qui soutiennent un tel registre. L’Australie et les États-Unis utilisent déjà leurs propres registres pour lutter contre l’ingérence étrangère.

«B’nai Brith est convaincu que le Canada est à la traîne des autres pays lorsqu’il s’agit de déployer des stratégies visant à supprimer les influences étrangères indésirables qui menacent notre démocratie,» a-t-il ajouté. «Il est temps pour nos dirigeants politiques de prendre les mesures essentielles pour assurer les mesures nécessaires à la sauvegarde» de la stabilité du Canada.

«Il y a un danger qui est non seulement palpable mais qui a la capacité d’avoir un impact sur tous les Canadiens,» a ajouté M. Mostyn. «Par conséquent, nous devons nous unir pour veiller à ce que le tissu même de notre société ne soit pas compromis par les taches d’ingérence étrangère.»

Récemment, Mostyn a raconté qu’Elizabeth May, députée et co-leader du Parti vert du Canada, a admis que, sur les questions relatives à Israël et aux Palestiniens, elle reçoit ses «ordres» de la représentante en chef de la délégation générale palestinienne au Canada, Mona Abuamara.

«Je ne suis pas au courant,» a déclaré Mostyn, «d’une autre circonstance où un élu canadien a admis recevoir des instructions d’une entité étrangère.»