Le 8 juin 2022
VANCOUVER – Une vidéo compilée par B’nai Brith Canada montre un dirigeant du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) qui confirme son implication avec le groupe terroriste désigné.
B’nai Brith a monté une vidéo des discours et des articles de journaux de Khaled Barakat où il admet son implication avec le FPLP. Barakat, qui a fait l’objet d’un article en première page du National Post, vit à Vancouver avec sa femme, Charlotte Kates, une dirigeante du réseau de prisonniers palestiniens Samidoun, largement considéré comme un groupe de façade du FPLP.
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Depuis deux ans, B’nai Brith recueille des renseignements et exhorte le gouvernement et tous les organismes d’application de la loi concernés à agir contre Barakat.
Pourtant, malgré les multiples avertissements de B’nai Brith, Ottawa a permis à Barakat de se déplacer librement au Canada.
“Au FPLP, nous acceptons les gens de n’importe quel camp”, a déclaré Barakat dans une déclaration sur vidéo. Il appelle ensuite le secrétaire général du FPLP, Ahmed Saadat, son chef et son professeur et exprime son amour et son admiration pour Sadaat. Dans une autre vidéo, Barakat a déclaré : “La terre est à nous, de la mer à la rivière, nous, au FPLP, resterons accrochés à ce slogan”.
Sur le site web du FPLP, Barakat est nommé “un dirigeant du FPLP”, et membre d’une délégation du FPLP qui s’est rendue en Afrique du Sud.
“Bien qu’il soit strictement interdit aux membres de groupes terroristes d’entrer au Canada ou d’obtenir la citoyenneté canadienne, et malgré des demandes répétées, Ottawa n’a fourni aucune explication quant à son inaction à l’égard de Barakat”, a déclaré Michael Mostyn, directeur général de B’nai Brith Canada. ” Avec la publication de cette vidéo convaincante, il ne fait aucun doute que Barakat est associé au FPLP, un groupe terroriste répertorié au Canada. Notre gouvernement doit agir avec l’immédiateté que mérite cette affaire, une question qui a de sérieuses répercussions sur la sécurité nationale.”
Ces dernières années, le FPLP a massacré six personnes – dont un Canadien – dans une synagogue de Jérusalem, tiré des roquettes sur des civils israéliens depuis la bande de Gaza et assassiné une jeune femme avec un engin explosif improvisé.
La semaine dernière, malgré les avertissements de B’nai Brith, Barakat a été autorisé par la ville d’Ottawa à prendre la parole lors d’une conférence sur sa propriété contrôlée par la municipalité.
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