B’nai Brith Canada s’est joint à 180 groupes de droits civils du monde entier pour demander à Twitter d’adopter la définition de l’antisémitisme largement acceptée par l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (AIMH) et d’agir contre la haine des Juifs.
Dans une lettre conjointe a envoyée hier, il a été demandé au nouveau propriétaire de Twitter, Elon Musk, de mettre en œuvre des solutions technologiques pour freiner l’antisémitisme et servir d’exemple aux autres plateformes de médias sociaux. La lettre suggère que Twitter utilise la définition de l’AIMH comme outil pour définir ce qui constitue l’antisémitisme.
«Nous sommes fiers d’offrir notre soutien à cette lettre importante,» a déclaré Michael Mostyn, directeur général de B’nai Brith Canada. «Twitter est une plateforme de médias sociaux si influente dans la société contemporaine et nous espérons que M. Musk aura la perspicacité et la résolution morale de comprendre pourquoi il devrait inclure la définition de l’AIMH comme un élément essentiel de sa nouvelle entreprise.»
«Pour maximiser la probabilité que l’avenir soit bon, le monde a besoin d’une plateforme en ligne où tout le monde peut participer,» peut-on lire dans la lettre. «Malheureusement, ce n’est pas le cas, car les utilisateurs juifs sont soumis à un harcèlement incessant sur Twitter.»
Démontrant la gravité du problème de l’antisémitisme sur Twitter, la lettre adressée à Musk comprend un ensemble de données de plus de 1 000 exemples de tweets antisémites qui correspondent à la définition de l’AIMH.
La lettre conjointe recommande également une façon pour Twitter de signaler les tweets antisémites tout en éduquant les utilisateurs sur l’antisémitisme (voir image ci-dessus).
La définition de l’AIMH décrit différents types d’antisémitisme, notamment la justification du meurtre de Juifs au nom d’une idéologie radicale, la négation de l’Holocauste et la négation du droit des Juifs à l’autodétermination dans l’État d’Israël. La définition a été adoptée par plus de 38 pays, dont le Canada, et par des centaines d’établissements d’enseignement, d’organismes gouvernementaux locaux et d’organisations internationales.
La lettre conclut en demandant à Musk et à Twitter «d’honorer leur engagement à être la place publique moderne… en adoptant pleinement la définition de travail de l’antisémitisme de l’AIMH.»
La lettre adressée à Musk et à Twitter peut être consultée en ligne ici.
