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B’nai Brith Canada préconise l’éviction du représentant iranien à Montréal

Farhad Parvaresh (CBC)

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Le 10 janvier 2023

MONTRÉAL – Il y a près d’un mois, B’nai Brith Canada a informé les ministres du gouvernement fédéral qu’ils devraient congédier le représentant de l’Iran à l’agence de l’aviation des Nations Unies à Montréal.

Dans une lettre datée du 13 décembre 2022 — envoyée à l’honorable ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, avec copie à l’honorable ministre de la Sécurité publique, Marco Mendicino, et à l’honorable ministre des Transports, Omar Alghabra – le directeur général de B’nai Brith Canada, Michael Mostyn, a demandé que Farhad Parvaresh soit déclaré «persona non grata» en raison de son «mépris insensible pour la sécurité mondiale et de sa mise en danger de la sécurité nationale du Canada par son association avec un groupe terroriste fondamentaliste désigné (la Force Quds du Corps des gardiens de la révolution islamique).»

Mostyn a souligné que Parvaresh vit et travaille à Montréal en tant que représentant permanent de la République islamique d’Iran auprès de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).

«Ses affiliations antérieures compromettent la sécurité d’innocents civils canadiens, iraniens et autres dans le monde entier,» a déclaré Mostyn. «Avant sa nomination à l’OACI, Parvaresh était le président du conseil et le président d’Iran Air de 2009 à 2017. Alors qu’il occupait ce rôle, le 23 mai 2013, Parvaresh a été désigné (par le gouvernement américain) pour avoir participé à des activités liées à la prolifération.»

M. Mostyn a déclaré que l’on soupçonne que Parvaresh, par le biais de son poste à la tête d’Iran Air, «a été activement recruté pour permettre les actions néfastes des membres de la Force Quds en leur fournissant l’infrastructure de transport aérien dont ils avaient besoin pour accomplir leurs missions à l’étranger.»

Le gouvernement du Canada a désigné la Force Qods comme une organisation terroriste le 17 décembre 2012.

«Parvaresh, en raison de son poste à l’OACI, est actuellement libre de résider à Montréal et de voyager sans entrave à travers le Canada comme il le souhaite,» a déclaré Mostyn. «Un collaborateur connu d’un régime de plus en plus hostile et d’un groupe terroriste désigné qui traverse librement les frontières du Canada, tout en bénéficiant de la protection diplomatique, délégitime considérablement la crédibilité de l’appareil de sécurité du Canada et met en danger les citoyens canadiens.

«Permettre à Parvaresh de rester au Canada présente non seulement une menace pour la sécurité nationale de notre pays, puisque le régime iranien a démontré sa volonté de continuer à intensifier les mesures qu’il utilise tant au pays qu’à l’étranger pour garder le contrôle du pays, mais revient à accepter avec complaisance la détérioration des droits de la personne à l’échelle internationale.»

Plus tôt ce mois-ci, le député libéral Ali Ehsassi a demandé au gouvernement canadien d’imposer des restrictions de voyage «sévères» à Parvaresh. M. Ehsassi a déclaré à CBC News que le gouvernement avait retenu les services d’avocats pour évaluer ses options concernant les allégations selon lesquelles M. Parvaresh a des liens avec un groupe terroriste. CBC a rapporté que Parvaresh nie ces allégations.