
Le 7 février 2023
ST. JOHN, N.-B. – B’nai Brith Canada a lancé une campagne pour combattre l’antisémitisme au Nouveau-Brunswick.
Nous avons établi des liens avec des représentants municipaux dans les villes de St. John, Moncton et Fredericton, ainsi que dans d’autres grands centres de la province. Nous leur avons fourni des données et des renseignements importants, notamment notre vérification des incidents antisémites de 2021. Nous avons également fourni des détails sur la façon dont les citoyens du Nouveau-Brunswick peuvent signaler les incidents antisémites.
Les membres de l’Assemblée législative ont également été informés de la promesse de l’Ontario d’introduire un enseignement obligatoire de l’Holocauste dans les écoles élémentaires, à partir de septembre prochain. L’enseignement commencera en 6e année pour aider les jeunes élèves à mieux comprendre l’importance de l’Holocauste. L’enseignement de l’Holocauste se poursuivra également dans les écoles secondaires.
De plus, B’nai Brith a rappelé aux responsables que, en octobre dernier, le Nouveau-Brunswick a adopté la définition de l’antisémitisme de l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (AIMH).
«La communauté juive dit qu’il faut faire davantage au Nouveau-Brunswick pour mettre en évidence la définition de l’AIMH,» a déclaré Marvin Rotrand, directeur national de la Ligue des droits de la personne de B’nai Brith. «Nous avons informé les élus que la définition de l’AIMH est un outil éducatif précieux, non juridiquement contraignant, qui aide les décideurs, les fonctionnaires, les agents de police et le public à mieux reconnaître et réagir à la haine visant les Juifs.»
Paula Radwan, conseillère municipale à Saint John, a exprimé son appréciation des efforts de B’nai Brith pour combattre l’antisémitisme au Nouveau-Brunswick.
«J’apprécie vraiment que vous me contactiez,» a-t-elle dit à B’nai Brith dans un courriel. «C’est extrêmement important dans notre communauté et je serai toujours là pour notre communauté juive. C’est la priorité de notre conseil pour que les autres aient leur place dans notre communauté et défendre le droit de pratiquer sa religion y contribue. Je vais faire un suivi avec le bureau du maire pour voir si nous pouvons lire une déclaration au conseil.»
Michael Mostyn, directeur général de B’nai Brith Canada, est optimiste quant à la mise en œuvre de la définition de l’AIMH au Nouveau-Brunswick.
«Un nombre croissant de juridictions dans le monde ont adopté la définition de l’AIMH, y compris des pays, des États et des provinces, des municipalités, des organisations religieuses et des établissements d’enseignement supérieur,» a déclaré Mostyn. «La prochaine étape consiste à utiliser l’outil pour qu’il soit plus qu’une simple bonne intention. Nous exhortons le Nouveau-Brunswick à être un chef de file à cet égard.»