Le 15 Mars 2023
OTTAWA – L’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (AIMH) continue d’être une priorité pour B’nai Brith Canada. Non seulement nous organisons des tables rondes et des symposiums dans tout le Canada sur l’importance d’adopter la définition de l’antisémitisme de l’AIMH, mais nous exhortons également l’organisation à modifier ses règlements pour l’aider à accroître le nombre de ses membres.
Dans une lettre envoyée récemment au Dr Kathrin Meyer, directeur exécutif de l’AIMH, B’nai Brith a suggéré des changements que l’Alliance pourrait apporter pour augmenter le nombre de ses membres.
Dans l’état actuel des choses, les nations doivent demander le statut d’observateur auprès de l’AIMH. B’nai Brith recommande à l’AIMH d’adopter une approche proactive et de rechercher activement de nouveaux membres. L’AIMH est composée de 35 États membres et de 10 pays de liaison ou observateurs. B’nai Brith pense que chaque nation démocratique devrait être membre de l’AIMH afin de construire une adhésion démocratique plus large et globale.
«Le processus d’adhésion à l’AIMH n’a pas de portée active», a déclaré Marvin Rotrand, directeur national de la Ligue des droits de l’homme de B’nai Brith, «et donc l’organisation ne se développe pas comme elle le pourrait et le devrait».
«Le travail de l’AIMH comporte de multiples facettes», a déclaré Michael Mostyn, directeur général de B’nai Brith Canada. «Sa simple existence est un rempart contre le déni et la distorsion de l’Holocauste et joue un rôle important dans la recherche sur l’Holocauste tout en aidant à la préservation des sites historiques.»
Récemment, B’nai Brith a demandé pourquoi l’Ukraine n’était pas membre de l’AIMH. En outre, B’nai Brith a reçu la confirmation des Philippines que la nation insulaire serait intéressée par l’adhésion à l’AIMH. Le nouveau gouvernement philippin, qui a pris ses fonctions l’été dernier, soutient la définition de l’AIMH mais estime qu’il n’a jamais été invité à devenir un État membre.
Par ailleurs, le Congrès du Guatemala a voté en faveur de l’adoption de la définition de l’AIMH. De même, la Colombie a déclaré qu’elle était guidée par la définition de l’AIMH. Aucune de ces nations n’est encore membre de l’AIMH.
«L’expansion de l’AIMH est essentielle dans la lutte mondiale contre l’antisémitisme», a déclaré M. Rotrand. «Mais nous constatons que la responsabilité des États membres potentiels est trop lourde et que l’AIMH n’est pas assez présente. En fait, nous considérons que le processus d’adhésion à l’AIMH est indûment passif, attendant et réagissant à des manifestations d’intérêt de la part d’États non membres.»
B’nai Brith demande que la délégation canadienne auprès de l’AIMH soulève officiellement la question de l’augmentation du nombre de membres de l’AIMH.
