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B’nai Brith Canada Disappointed with Judgment on Comedian’s Targeting of Young Man with Disability / B’nai Brith Canada est déçue du jugement rendu à l’égard de l’humoriste qui a pris pour cible un jeune homme handicapé

Supreme Court of Canada / Cour suprême du Canada (Huffington Post)

Version française de l’article ci-dessous

Oct. 29, 2021

OTTAWA – B’nai Brith Canada is disappointed with a Supreme Court of Canada ruling that a comedian who repeatedly mocked a young disabled singer did not violate the limits of free speech protected under Quebec’s Charter of Human Rights and Freedoms.

In a 5-4 split decision, the court has determined that comedian Mike Ward’s act ridiculed Jeremy Gabriel, who has Treacher Collins Syndrome. But the ruling also decided that Gabriel was targeted because of his fame, not because of his disability.

B’nai Brith’s League for Human Rights was an intervener in this case.

“The decision highlights a gap in Canadian human rights legislation,” said David Matas, Senior Legal Counsel for B’nai Brith Canada and counsel to the League for Human Rights in its intervention. “The Quebec Charter of Human Rights and Freedoms prohibits discrimination but not incitement to discrimination. This is a common gap in provincial human rights legislation.

“The Quebec Charter, the Ontario Human Rights Code and other provincial human rights legislation needs to be amended to include incitement to discrimination as a form of discrimination,” Matas added. “This sort of amendment would be consistent with the Universal Declaration of Human Rights, article 7, which states: ‘All are equal before the law and are entitled without any discrimination to equal protection of the law. All are entitled to equal protection against any discrimination in violation of this Declaration and against any incitement to such discrimination.’”

In Belgium, “The law on discrimination penalizes incitement to discrimination. We should follow the Belgian example,” Matas concluded.

For more on the Supreme Court’s ruling, click here.

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Le 29 octobre 2021

OTTAWA – B’nai Brith Canada est déçu de la décision de la Cour suprême du Canada selon laquelle un humoriste qui s’est moqué à plusieurs reprises d’un jeune chanteur handicapé n’a pas violé les limites de la liberté d’expression protégée par la Charte des droits et libertés de la personne du Québec.

Dans une décision partagée à 5 contre 4, la cour a déterminé que le numéro de l’humoriste Mike Ward a ridiculisé Jeremy Gabriel, qui est atteint du syndrome de Treacher Collins. Mais le jugement a également décidé que Gabriel était visé en raison de sa célébrité, et non de son handicap.

La Ligue des droits de la personne de B’nai Brith est intervenue dans cette affaire.

” La décision met en lumière une lacune dans la législation canadienne sur les droits de la personne “, a déclaré David Matas, conseiller juridique principal de B’nai Brith Canada et avocat de la Ligue des droits de la personne dans son intervention. “La Charte des droits et libertés de la personne du Québec interdit la discrimination mais pas l’incitation à la discrimination. Il s’agit d’une lacune fréquente dans les lois provinciales sur les droits de la personne.”

“La Charte québécoise, le Code des droits de la personne de l’Ontario et les autres lois provinciales sur les droits de la personne doivent être modifiés pour inclure l’incitation à la discrimination comme une forme de discrimination”, a ajouté M. Matas. “Ce genre d’amendement serait conforme à la Déclaration universelle des droits de l’homme, article 7, qui stipule : ‘Tous sont égaux devant la loi et ont droit, sans aucune discrimination, à une égale protection de la loi. Tous ont droit à une protection égale contre toute discrimination qui violerait la présente Déclaration et contre toute incitation à une telle discrimination.””

En Belgique, “la loi sur la discrimination pénalise l’incitation à la discrimination. Nous devrions suivre l’exemple belge”, a conclu M. Matas.

Pour en savoir plus sur l’arrêt de la Cour suprême, cliquez ici.