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B’nai Brith au Comité du Sénat: Utilisez l’AIMH comme modèle pour combattre la haine anti-musulmane.

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(Sénat du Canada)

Le 14 février 2023

OTTAWA – B’nai Brith Canada demande instamment la création d’une définition de la haine anti-musulmane basée sur le cadre de définition de l’antisémitisme de l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (AIMH).

Lors d’un témoignage devant un comité sénatorial chargé d’étudier la haine anti-musulmane, deux hauts représentants de B’nai Brith Canada ont recommandé séparément des approches que le gouvernement peut adopter pour combattre la haine anti-musulmane en s’inspirant des efforts de la communauté juive pour combattre l’antisémitisme.

Michael Mostyn, chef de la direction, et David Matas, conseiller juridique principal, ont déclaré au comité lundi soir qu’une définition de la haine anti-musulmane devrait protéger les droits des musulmans individuels tout en permettant des discussions ou des critiques plus larges sur certaines manifestations de la foi islamique. Mostyn et Matas ont également informé le comité des tentatives des activistes radicaux de dénigrer les groupes juifs traditionnels en les qualifiant d’«islamophobes» pour avoir condamné l’antisémitisme.

«La lutte contre l’antisémitisme nous a appris qu’il est essentiel d’avoir une définition claire de ce qui constitue la haine à l’encontre du peuple juif», a déclaré Mostyn après la session du comité. «La définition de l’AIMH est un exemple d’outil efficace, clair et très utile pour identifier l’antisémitisme. Nous avons constaté une réduction de l’antisémitisme dans les juridictions où la définition de l’AIMH a été adoptée et nous sommes convaincus qu’une définition similaire pour identifier le sectarisme anti-musulman peut produire des résultats similaires.»

Au cours de son témoignage, M. Mostyn a déclaré au comité que B’nai Brith était motivé à témoigner bénévolement en raison de la dévotion de l’organisation à la protection des droits de l’homme pour tous.

«Nous pensons que, compte tenu de notre expérience et de notre expertise, nous pouvons aider utilement l’étude d’aujourd’hui dans son désir de favoriser un Canada accueillant et sûr pour tous ses citoyens musulmans,» a déclaré M. Mostyn au comité.

M. Matas a déclaré au comité: «Si nous regardons la définition de l’antisémitisme de l’AIMH, nous voyons une déclaration générale de ce qu’est l’antisémitisme, de ce qu’il n’est pas et quelques exemples, offerts comme guides. Nous pensons que ce mode de présentation est un modèle utile pour l’islamophobie. Nous suggérons une définition de l’islamophobie qui identifie le terme à la haine anti-musulmane, qui donne des exemples de ce que l’expression n’empêche pas, par exemple, la critique raisonnée de diverses interprétations de l’islam, et qui donne des exemples de ce que cette expression englobe, l’islamophobie au sens littéral étant l’un d’entre eux.»

Matas a été nommé à l’Ordre du Canada en 2008. Mostyn et Matas sont tous deux reconnus comme de grands défenseurs des droits de l’homme.

B’nai Brith avait en fait une délégation de trois personnes lors du témoignage au Sénat. Richard Robertson, directeur de la recherche, était également présent.