B’nai Brith Canada demande à la faculté de droit de l’Université métropolitaine de Toronto d’expulser ses étudiants qui font l’apologie du terrorisme

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Le campus de la UMT (torontomu.ca)

23 octobre 2023

TORONTO – B’nai Brith Canada demande à la École de droit Lincoln Alexander (EDLA) de l’Université métropolitaine de Toronto (UMT) d’expulser les étudiants qui ont signé une lettre préjudiciable niant le droit à l’existence d’Israël et tolérant le terrorisme.

La déclaration du 20 octobre demande, entre autres, que la EDLA s’engage à une solidarité « sans équivoque » avec la Palestine. La pétition, qui a depuis été retirée, affirme également qu’« Israël n’est pas un pays… C’est la marque d’une colonie de peuplement » et accuse l’État juif de « nettoyage ethnique », de « crimes de guerre » et d’« apartheid ».

Le texte poursuit en tenant Israël pour responsable de « toutes les pertes humaines » résultant de l’attaque brutale du Hamas le 7 octobre – le massacre non provoqué de 1 400 Israéliens innocents, dont plusieurs citoyens canadiens, qui a laissé des milliers d’autres personnes gravement blessées. Il s’agit de la pire attaque contre des Juifs en une seule journée depuis l’Holocauste.

Sans reconnaître que le Canada inscrit le Hamas sur la liste des entités terroristes – ni condamner les atrocités brutales commises par le groupe le 7 octobre – les signataires déclarent leur soutien à « toutes les formes de résistance palestinienne », appelant le EDLA à approuver « la résistance comme fondamentalement juste et comme un moyen de survie pour les Palestiniens ».

Bien que la liste des étudiants en droit signataires ait depuis été supprimée d’Internet, B’nai Brith a obtenu les noms de tous les étudiants signataires de cette lettre.

« Nos facultés de droit, qui forment la prochaine génération d’officiers de justice, ne doivent pas tolérer que leurs étudiants justifient publiquement les actes de terrorisme les plus odieux », a déclaré Michael Mostyn, directeur général de B’nai Brith Canada. « Cet écrit haineux est contraire à l’État de droit et ceux qui l’ont approuvé ne doivent plus jouer aucun rôle au sein de notre système judiciaire. Nous avons écrit à l’UMT et nous nous attendons à ce qu’elle fasse la seule chose raisonnable et qu’elle expulse tous les signataires de cette lettre méprisable. »