B’nai Brith exige des actions, pas des mots, après la célébration d’un ancien combattant SS nazi au Parlement canadien

CLICK HERE FOR ENGLISH

Yaroslav Hunka a servi dans la 14e division Waffen SS.

26 septembre 2023

OTTAWA – B’nai Brith Canada demande au gouvernement fédéral de rétablir la confiance du public dans nos institutions après que des représentants élus ont fêté un ancien combattant SS nazi au Parlement la semaine dernière.

Les archives de guerre du Canada demeurent entourées de mystère. B’nai Brith demande à Ottawa de profiter de cette occasion pour ouvrir enfin au public tous les dossiers relatifs à l’Holocauste. Bien que la politique du Canada pendant la Seconde Guerre mondiale à l’égard de l’immigration juive ait été « aucun n’est de trop », notre gouvernement a accueilli des milliers de nazis après la guerre.

Les Canadiens méritent de savoir dans quelle mesure les criminels de guerre nazis ont été autorisés à s’installer dans ce pays après la guerre. Le rapport final de la commission Deschênes – la seule enquête officielle sur ce sujet – reste largement expurgé, ce qui nuit à la transparence et à la responsabilité.

B’nai Brith a déjà publié un rapport au Parlement sur cette question. Vous pouvez le consulter ici.

Anthony Rota, en tant que président de la Chambre des communes, a assumé la responsabilité de la débâcle et a pris les mesures qui s’imposaient depuis. Cependant, notre Premier ministre doit maintenant faire preuve de leadership en abordant directement cette question et en démontrant que le Canada ne cachera plus son passé nazi à ses propres citoyens.

« Hier, le peuple juif a célébré Yom Kippour, le jour de l’expiation, au cours duquel nous nous excusons et demandons pardon pour nos transgressions passées », a déclaré Michael Mostyn, directeur général de B’nai Brith Canada. « Mais de vraies excuses exigent plus que de simples mots, elles exigent le désir sincère de faire mieux. »

« B’nai Brith Canada a demandé à notre gouvernement de faire ce qu’il fallait et d’ouvrir ces dossiers au public. Nous ne pouvons pas aller de l’avant en tant que pays après l’humiliante débâcle de vendredi si le gouvernement ne s’engage pas à ouvrir enfin ses archives de guerre. »

B’nai Brith suit de près l’évolution de la situation et poursuivra sa lutte de plusieurs décennies pour obtenir justice pour les victimes de l’Holocauste.