Un rapport irresponsable excuse les étudiants en droit de la UMT qui ont justifié le terrorisme

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La faculté de droit Lincoln Alexander de l’Université de Toronto (The Toronto Star)

31 mai 2024

TORONTO – À la suite d’un examen externe décevant, les étudiants d’une importante faculté de droit ne seront pas tenus responsables d’avoir signé une lettre ouverte en octobre dernier justifiant le terrorisme du Hamas contre Israël.

B’nai Brith avait demandé à la faculté de droit Lincoln Alexander de l’Université métropolitaine de Toronto (UMT) d’engager des procédures disciplinaires contre les étudiants qui avaient signé le document, qui rendait Israël responsable des attaques brutales du Hamas le 7 octobre et approuvait « toutes les formes de résistance » de la part des Palestiniens. La lettre condamnait également la « neutralité » officielle de la UMT dans la guerre entre Israël et le Hamas.

« Il est alarmant que l’examen externe ait conclu que ces étudiants ne devraient pas subir les conséquences de leurs actes », a déclaré Richard Robertson, directeur de la recherche et du plaidoyer de B’nai Brith Canada. « Il est tout à fait irresponsable d’agir de la sorte à une époque où l’antisémitisme connaît une escalade sans précédent, dont une grande partie résulte exactement du type d’incitation contenue dans cette lettre. »

Au lieu d’émettre des réprimandes, le comité d’examen externe a recommandé à la UMT de créer davantage d’espaces d’expression politique, tels qu’un « comité consultatif sur les enjeux », et d’élargir l’accès aux ressources en matière de santé mentale.

« Malgré le préjudice inutile causé par cette lettre, aucun des étudiants ayant participé à la lettre n’a été jugé coupable d’avoir enfreint le Code de conduite », a écrit l’honorable Michael MacDonald, qui a supervisé l’examen externe, dans son rapport final. « Bien que la lettre ait été troublante et offensante pour beaucoup, la participation des étudiants à la lettre, placée dans son contexte approprié, était néanmoins un exercice valide de l’expression étudiante. »

L’UMT a adopté un ton beaucoup plus agressif l’année dernière, lorsque la controverse a commencé. Dans une déclaration du 23 octobre, l’administration de la faculté de droit a condamné à juste titre la lettre ouverte en des termes explicites pour avoir cherché à « promouvoir ou justifier la violence », et l’a qualifiée d’expression « d’antisémitisme et d’intolérance ».

B’nai Brith Canada espère que l’administration de l’UMT ne tolérera ni ne mettra en œuvre les recommandations de cet examen externe douteux.