B’nai Brith demande aux universités de mettre un terme à la tournée de conférences de l’islamiste antisémite

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Abu Taymiyyah (YouTube)

Le 11 juillet 2023

TORONTO – B’nai Brith Canada exhorte les universités canadiennes à annuler les conférences prévues d’un extrémiste islamiste antisémite.

Abu Taymiyyah est un ressortissant britannique né au Yémen, connu pour ses tirades anti-chrétiennes et anti-occidentales, ainsi que pour ses critiques à l’égard des musulmans traditionnels désireux de poursuivre l’harmonie interreligieuse avec les autres croyances abrahamiques. Il a déclaré que l’adoption de vêtements occidentaux faisait de l’individu un « mécréant » et que danser ou écouter de la musique était « haram » (interdit).

Taymiyyah a également avancé une théorie du complot sur la « jalousie » des juifs à l’égard des autres communautés, alléguant que les juifs cherchaient à convertir les musulmans à une autre foi.

Malgré ses antécédents radicaux, de nombreux groupes d’étudiants musulmans à travers le pays lui ont donné une chaire sur leur campus ou prévoient de le faire. Il se produira en Ontario cette semaine à l’Université métropolitaine de Toronto (UMT) et à l’Université de Waterloo.

B’nai Brith a demandé à ces écoles d’appliquer leurs politiques anti-discriminatoires, qui confèrent aux administrateurs des écoles le pouvoir d’empêcher des semeurs de haine comme Taymiyyah de donner des conférences aux étudiants dans leurs locaux. Sa présence risque de menacer la sécurité des étudiants juifs, notamment à la UMT, où un club pro-israélien a été contraint d’annuler un événement auquel participait un ancien colonel des Forces de défense israéliennes (FDI) pour des raisons de sécurité en mars dernier.

« Nous sommes inquiets lorsque nous apprenons que des groupes d’étudiants ont invité et font la promotion d’une personnalité étrangère dont les points de vue anti-canadiens sont si extrêmes, » a déclaré Michael Mostyn, directeur général de B’nai Brith. « Nous attendons mieux de nos universités que d’autoriser des conférenciers invités à présenter ce type de radicalisme. »

« Cela ne fait que créer une hostilité injustifiée, de l’animosité et un décalage entre les différents étudiants sur les campus. Il n’est pas trop tard pour que les universités de l’Ontario fassent ce qu’il faut et annulent les conférences de Taymiyyah sur les campus. »

M. Mostyn a également suggéré que les universités adoptent la définition de travail de l’antisémitisme de l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (AIMH), afin de prévenir la haine et la radicalisation sur les campus.

En octobre 2019, B’nai Brith a plaidé en faveur d’une politique du gouvernement de l’Ontario qui aurait permis aux étudiants de niveau postsecondaire de ne pas payer des frais supplémentaires non essentiels lors du paiement des frais de scolarité. Malheureusement, un tribunal ontarien a invalidé l’Initiative de la liberté de choix des étudiants, un directive qui rendait le paiement des frais « auxiliaires » facultatifs, soutenant que la mesure allait au-delà de la juridiction de la province.

Après de plaidoyer de B’nai Brith, l’Université de Toronto a retenu le financement annuel du Syndicat des étudiants diplômés (SED) parce qu’il forçait les étudiants à financer les activités discriminatoires anti-israéliennes de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS).