15 août 2024
VANCOUVER – B’nai Brith Canada est satisfait qu’un juge de la Cour suprême de la Colombie-Britannique ait accordé jeudi à l’Université de l’île de Vancouver (UIV) une injonction interlocutoire pour démanteler un campement anti-israélien sur sa propriété.
B’nai Brith a été le seul intervenant dans l’affaire à demander à la Cour d’émettre l’injonction.
« Le juge Michael Stephens a correctement déclaré – comme B’nai Brith soutient depuis le début – que le droit de manifester sur le campus n’existe pas dans le vide », a déclaré Aron Csaplaros, directeur régional de B’nai Brith Canada pour la Colombie-Britannique. « Les droits des manifestants à la liberté d’expression et de manifester doivent être équilibrés avec les droits des étudiants, de la faculté et du personnel de l’UIV à un environnement dépourvu de harcèlement, d’intimidation et de limitation de leur utilisation de la propriété de l’UIV ».
La situation à l’UIV a rapidement dégénéré depuis le début du campement, le 1er mai 2024, dans l’établissement de Nanaimo, en Colombie-Britannique. Des slogans et des symboles associés à des entités terroristes répertoriées, telles que le Hamas, ont été trouvés sur le site, et certaines affiches contiennent des appels à la violence.
Dans son dossier initial, UIV a cité la décision prise le 2 juillet par un tribunal de l’Ontario d’accorder une demande similaire déposée par l’Université de Toronto. La décision rendue dans cette affaire, dans laquelle B’nai Brith est également intervenu, a permis à la police de mettre fin au campement illégal sur le campus de l’université.
L’ordonnance rendue jeudi par le juge Stephens donne aux manifestants 72 heures pour mettre fin à leur occupation illégale et leur demande de s’abstenir de toute activité de campement similaire pendant au moins les 150 prochains jours.
« Ces campements compromettent les valeurs canadiennes et n’ont pas leur place dans nos établissements d’enseignement supérieur », a déclaré Richard Robertson, directeur de la recherche et de la revendication de B’nai Brith Canada. « B’nai Brith continuera à utiliser tous les moyens légaux à sa disposition pour défendre les droits des étudiants juifs à apprendre dans un environnement dépourvu de harcèlement ou de discrimination ».