Un panel présente une radical qui s’en est pris à des médecins juifs parce qu’ils étaient sionistes

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Ghada Sasa (@sasa_ghada sur X)

4 décembre 2023

WATERLOO, Ont. – Une candidate problématique au doctorat en sciences politiques doit se présenter ce soir pour une « soirée profonde et éclairante » discutant de l’histoire et de la culture palestiniennes à l’Université Wilfred Laurier de Waterloo.

Mais B’nai Brith est très préoccupé par la composition du panel, qui comprend des représentants du Mouvement de la jeunesse palestinienne (MJP). Ce groupe est responsable de l’organisation de nombreux rassemblements haineux à travers le Canada depuis le massacre terroriste du Hamas du 7 octobre.

Ghada Sasa, étudiante diplômée de l’université McMaster à Hamilton, s’est récemment fait connaître sur les médias sociaux en appelant au boycott des employeurs canadiens et protestant des « sionistes ».

Samedi, jour du shabbat juif, Sasa a choisi de cibler 555 médecins juifs pour avoir fièrement « déclaré leur droit de travailler ouvertement en tant que sionistes ». Dans son attaque sur les médias sociaux, Sasa s’est sciemment abstenue de faire référence à la lettre en question – empêchant ses lecteurs d’apprendre que la lettre avait en fait été écrite pour repondré à l’aggravation du climat d’antisémitisme auquel sont confrontés les médecins au Canada. En choisissant de publier les noms des médecins “sionistes” sans aucune référence à la lettre, Sasa a, comme on pouvait s’y attendre, suscité une vague de haine.

Ce soir, David Mivasair représentera également Voix juives indépendantes (VJI), une organisation antisioniste marginale. L’objectif prétendu de la présence d’un représentant de VJI est d’offrir au public une « perspective juive », mais il est pourtant de notoriété publique que les opinions de VJI ne sont pas représentatives de l’ensemble de la communauté juive du Canada.

Bien qu’un événement célébrant l’histoire et la culture d’une communauté n’a rien de désagréable, B’nai Brith est profondément préoccupé par un événement qui promeut la nécessité d’explorer la « résistance » – surtout si l’on considére qu’une grande partie de l’antisémitisme visant les juifs canadiens depuis le 7 octobre a été justifiée comme une « résistance » violente par les auteurs de ces actes.

« Sasa n’aurait jamais dû rédiger son message sur les réseaux sociaux en attaquant les médecins juifs, » a déclaré Michael Mostyn, directeur général de B’nai Brith Canada. « Laisser entendre que le sionisme est du racisme est tout aussi antisémite aujourd’hui qu’hier. »

« Il est triste de constater que ces organisateurs semblent vouloir transformer un événement célébrant la culture et le patrimoine en un événement glorifiant la résistance. Tous ceux qui tentent de le faire sont du mauvais côté de l’histoire. »