B’nai Brith soumet des recommandations au comité de la Chambre des communes pour soulager la crise du logement au Canada

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Société canadienne d’hypothèques et de logement

Le 30 mai 2023

Ottawa – La semaine dernière, B’nai Brith Canada a présenté un mémoire au Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées de la Chambre des communes (le « Comité ») dans le cadre de son étude sur la financiarisation du logement.

Au cours des dernières décennies, le Canada a connu un processus de financiarisation de son marché du logement locatif, ce qui s’est traduit par une diminution du nombre de logements abordables disponibles à la location. La tendance à considérer l’immobilier résidentiel comme un véhicule d’investissement spéculatif plutôt que comme un bien de première nécessité a souvent été attribuée à l’essor des fonds d’investissement immobilier (FPI), qui permettent aux investisseurs de payer moins d’impôts tout en réalisant des investissements spéculatifs sur le marché du logement.

Selon l’indice du logement locatif canadien, 40% des ménages canadiens consacrent désormais plus de 30% de leur revenu au loyer et aux charges, et 18% des ménages consacrent plus de 50% de leur revenu au logement.

Le problème est particulièrement aigu à Toronto, où se trouvent les trois immeubles de logements abordables de B’nai Brith. Depuis 1979, ces immeubles ont fourni plus de 300 logements subventionnés à des survivants de l’Holocauste, à des personnes handicapées et à des résidents aux revenus faibles à modérés, dans un cadre à la fois convivial et culturellement familier.

Alors que le loyer mensuel moyen d’un appartement d’une chambre à coucher à Toronto s’élevait récemment à 2 526 dollars, le loyer équitable d’un appartement d’une chambre à coucher dans l’un de nos immeubles est de 1 232 dollars.

La sensibilisation croissante du public à la crise du logement au Canada a conduit la commission à entreprendre une nouvelle étude sur la financiarisation du logement. L’étude se penchera sur la propriété des maisons individuelles par les entreprises, les loyers abusifs, les « rénovations », ainsi que sur les sociétés de placement immobilier controversées et le traitement fiscal spécial dont elles bénéficient.

« Nous recommandons vivement au gouvernement du Canada de s’associer à des organisations caritatives et à but non lucratif telles que B’nai Brith pour créer un fonds d’acquisition de logements locatifs soutenu par le gouvernement fédéral, » a déclaré Michael Mostyn, directeur général de B’nai Brith. « En tant que fournisseur de logements sans but lucratif et organisation caritative de confiance, nous sommes prêts à servir de partenaire dans une telle initiative. » 

« L’accès à un tel fonds donnerait à B’nai Brith, et à d’autres organismes de bienfaisance responsables ayant des mandats similaires, une occasion unique d’acheter des immeubles locatifs et des coopératives d’habitation abordables à vendre dans des villes partout au Canada. De plus, il protégerait les unités de LIR que B’nai Brith fournit actuellement, » a conclu M. Mostyn.

Nous soutenons également les recommandations soumises par l’Association canadienne d’habitation et de rénovation urbaine (ACHRU) visant à réviser la Stratégie nationale du logement du Canada afin de préserver et d’accroître notre parc de logements locatifs et de créer un crédit d’impôt pour l’investissement dans le logement abordable, destiné à encourager l’investissement du secteur privé dans le logement abordable.