B’nai Brith recommande des amendements à la Loi des Universités pour lutter contre l’antisémitisme

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Le bâtiment de l’Assemblée législative de l’Ontario (Benson Kua / Wikimedia Commons)

Le 16 avril, 2024

TORONTO – B’nai Brith Canada a comparu mardi devant le Comité permanent de la politique sociale (CPPS) de l’Assemblée législative de l’Ontario pour formuler des recommandations clés visant à modifier la législation afin de lutter contre l’antisémitisme sur les campus universitaires.

B’nai Brith faisait partie des groupes consultés pour donner leur avis sur le projet de loi 166.

Entre autres, B’nai Brith a demandé à la province d’ajouter à la législation proposée un mécanisme qui pourrait être utilisé pour tenir les établissements d’enseignement supérieur responsables pour ne pas avoir abordé la question de l’antisémitisme sur leurs campus. Nous avons également demandé au ministère de l’Enseignement supérieur d’obliger les établissements à utiliser la définition de l’antisémitisme de l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA) lorsqu’ils établissent des règles et des politiques pour lutter contre la haine sur leur campus, ce qui serait obligatoire en vertu des modifications proposées.

« Depuis trop longtemps, l’antisémitisme a été autorisé de proliférer sur les campus des universités et collèges publics de l’Ontario », a déclaré Richard Robertson, directeur de la recherche et du plaidoyer de B’nai Brith Canada, qui représentait notre organisation mardi devant le comité du CPPS. « La situation était déjà intolérable avant les attaques terroristes brutales du Hamas et elle s’est encore détériorée depuis le début de la guerre en octobre dernier.

« En adoptant nos recommandations, le CPPS peut aider l’Assemblée législative à élaborer des amendements à la législation existante qui fournissent le soutien nécessaire aux étudiants juifs du niveau scolaire supérieur de l’Ontario pour assurer leur sécurité et leur bien-être sur le campus ».