B’nai Brith lance une nouvelle campagne pour mettre fin au financement par le Canada de la radicalisation des jeunes

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Le siège de l’UNRWA à Gaza (Reuters)

21 septembre 2023

OTTAWA – La poésie glorifie les terroristes. Des cours d’histoire qui effacent l’histoire juive d’Israël. Des problèmes de mathématiques encouragent les jeunes à se livrer à des actes de violence contre des soldats.

Ces contenus détestables, souvent antisémites, sont monnaie courante dans les programmes scolaires enseignés dans les zones contrôlées par l’Autorité palestinienne (AP), y compris dans les écoles de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).

Bien que B’nai Brith Canada ait déjà attiré l’attention sur ce grave problème, le gouvernement fédéral a annoncé en juin dernier qu’il verserait jusqu’à 100 millions de dollars à l’UNRWA au cours des quatre prochaines années. Selon son propre site web, plus de 58% des fonds reçus par l’UNRWA sont consacrés à l’éducation.

Au cours d’une conférence de presse virtuelle qui s’est tenue aujourd’hui, Michael Mostyn, Richard Robertson, et David Granovsky – directeur général de B’nai Brith Canada, directeur de recherche, et directeur des relations gouvernementales respectivement – ont rendu public un nouveau rapport accablant qui montre comment le programme scolaire de l’Autorité palestinienne, soutenu par l’UNRWA, inculque la haine et va à l’encontre des objectifs de développement durable fixés par l’Organisation des Nations unies.

Pendant des années, le Canada a permis que sa générosité financée par les contribuables soit détournée pour créer un programme dangereux qui enseigne la haine, normalise la violence, tolère le terrorisme et réduit les perspectives de paix au Moyen-Orient.

B’nai Brith demande un audit judiciaire des contributions du Canada à l’UNRWA afin de déterminer quelle proportion de nos dons annuels à l’UNRWA est utilisée de manière abusive par l’Autorité palestinienne pour développer son programme d’études inquiétant. Le Canada doit suivre l’exemple des États-Unis et du Parlement européen, qui ont déjà pris des mesures pour revoir leurs engagements financiers actuels envers l’UNRWA.

En plus de promouvoir la discorde au Moyen-Orient, ce matériel pédagogique sape l’engagement du Canada en faveur d’une solution à deux États et contredit les objectifs de développement durable des Nations unies, qui insistent pour qu’une « éducation de qualité » englobe « les droits de la personne, l’égalité des sexes, la promotion d’une culture de la paix et de la non-violence, la citoyenneté mondiale et l’appréciation de la diversité culturelle. » Le programme de l’AP se moque de ces deux aspects.

« B’nai Brith demande aux membres du public de signer notre pétition exigeant la fin du soutien financier du Canada au programme haineux de l’Autorité palestinienne, » a déclaré Mostyn.  “Il a ajouté que « ces documents radicalisants auraient été retirés de n’importe quelle salle de classe canadienne depuis longtemps. En choisissant de financer le programme d’études de l’Autorité palestinienne, le Canada a l’obligation de veiller à ce que les élèves palestiniens reçoivent une éducation conforme aux normes canadiennes. Chaque enfant mérite une éducation qui inspire un avenir d’espoir, de paix et de respect de l’humanité. »