Une enquête de B’nai Brith révèle qu’un journal en langue polonaise a redoublé d’efforts pour répandre l’antisémitisme

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Le 22 juin 2023

TORONTO – B’nai Brith Canada mène une enquête sur Goniec, un journal de langue polonaise basé en Ontario.

Jusqu’à présent, l’enquête a révélé une tendance à la diffusion de contenus antisémites et haineux à l’encontre des Juifs et les autres sionistes.

L’histoire sordide de Goniec est remplie d’accusations ignobles à l’encontre du peuple juif et de l’État d’Israël. Il se livre régulièrement à des déformations de l’Holocauste en utilisant des termes tels que « Entreprise de l’Holocauste » pour décrire les tentatives de groupes juifs visant à améliorer l’éducation et la sensibilisation à l’Holocauste.

Goniec a déjà appelé ses lecteurs à « s’opposer aux Juifs » en réponse aux tentatives inventées par les Juifs de détruire la Pologne, un trope antisémite couramment répété dans le pays.

Le journal, publié par le Canadien polonais Andrzej Kumor, a accusé les Juifs d’espionner les citoyens américains et d’avoir « le terrorisme dans le sang. » Ces accusations racistes et sans fondement ont été dénoncées par B’nai Brith dans une plainte déposée auprès de la police régionale de Peel, qui a abouti à l’arrestation de Kumor en juin 2020.

M. Kumor a été rapidement libéré et la police l’a averti que la poursuite de la promotion de la haine à l’égard des Juifs pourrait donner lieu à des poursuites pénales. Les articles cités par B’nai Brith dans notre plainte ont été retirés du site web de Goniec.

Malgré l’avertissement de la police, Goniec a publié deux articles en mars de cette année pour promouvoir des théories conspirationnistes qui suggèrent que la Pologne est contrôlée par des forces juives engagées dans une « campagne de dénigrement » dans le cadre d’une « juive industrie de l’Holocauste. » L’article du 17 mars 2023 réitère l’accusation selon laquelle les Juifs complotent contre la Pologne dans le but de « dépouiller la nation polonaise » et de « l’amener à un état de totale absence de défense. »

« La publication de ces articles démontre que Kumor n’est pas préoccupé par le ciblage haineux de la communauté juive du Canada, » a déclaré Michael Mostyn, directeur général de B’nai Brith Canada. « Une arrestation et un avertissement de la police contre la poursuite de la promotion de la haine n’ont pas dissuadé Kumor d’agir de la sorte. »

Après que le plaidoyer de B’nai Brith concernant Goniec ait atteint la première page du National Post en 2020, le Conseil national de la presse et des médias ethniques du Canada l’a banni de son réseau de distribution.

« Bien que B’nai Brith se félicite de ces actions visant à combattre la haine et à éliminer l’antisémitisme des médias canadiens, » a déclaré M. Mostyn, « la publication persistante de rhétorique vitriolique par ce journal démontre qu’il y a encore du travail à faire par les forces de l’ordre, les gouvernements fédéral et provinciaux, et la société civile dans son ensemble. »