B’nai Brith dépose une plainte après la perturbation de la réunion du Conseil régional de Montréal

CLICK HERE FOR ENGLISH

Le Conseil d’agglomération de Montréal (montreal.ca)

Le 19 janvier 2024

MONTRÉAL – B’nai Brith Canada a déposé une plainte auprès d’un organisme gouvernemental local après que celui-ci n’a pas réussi à maîtriser les manifestants qui ont récemment perturbé les activités officielles et ciblé des représentants juifs.

La réunion du 21 décembre 2023 du Conseil d’agglomération de Montréal – une institution responsable de la planification urbaine, de l’adoption de règlements et d’autres affaires municipales – a été perturbée par des personnes qui ont utilisé la période de questions pour cibler Jack Edery, le représentant de Jeremy Levi, le maire de Hampstead, qui était absent. Tous deux sont juifs.

Dans un cas, un intervenant a accusé le maire Levi d’avoir eu un comportement raciste et discriminatoire en introduisant une loi interdisant aux individus de déchirer des affiches représentant des Israéliens pris en otage par le Hamas. L’intervenant a également affirmé qu’il soutenait le “génocide” contre les Palestiniens.

« Il est scandaleux que ces manifestants se soient sentis autorisés à faire dérailler un organisme municipal aussi important », a déclaré Henry Topas, directeur régional de B’nai Brith Canada pour le Québec. « Le counseil devrait prendre des mesures pour éviter de telles purturbations à l’avenir. »

Les actions des manifestants semblent avoir violé les règles de l’assemblée. Par exemple, lorsqu’ils ont demandé la permission de s’adresser au conseil, ils ont déformé le sujet de leurs questions afin qu’elles soient approuvées à intervenir. Malheureusement, même lorsque cette mauvaise conduite est devenue évidente, la présidente n’a pas fait usage de son autorité pour intervenir de manière efficace.

« En détournant l’attention et les ressources du conseil, ces manifestants ont sapé le processus démocratique », a déclaré Richard Robertson, directeur de la recherche de B’nai Brith Canada. « Nous espérons que le conseil d’agglomération se penchera de toute urgence sur nos préoccupations et rétablira la confiance du public dans le gouvernement municipal de Montréal. »