B’nai Brith Canada demande à la police d’arrêter les manifestants qui enfreignent la loi

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Des manifestants anti-israéliens près de l’AISH dimanche, sous le regard de la police (B’nai Brith Canada).

Le 4 mars 2024

THORNHILL, Ont. – B’nai Brith Canada est préoccupé par le fait que la police n’a pas procédé à une arrestation après qu’un manifestant anti-israélien a frappé et poussé un agent dimanche lors d’une manifestation à la chaire communautaire de l’AISH.

« Nous sommes troublés par le fait que quelqu’un ait été autorisé à frapper et à pousser un agent de police sans conséquences », a déclaré Richard Robertson, directeur de la recherche et de l’action sociale de B’nai Brith Canada. « Nous demandons instamment à toutes les forces de police de veiller à ce que cela ne se reproduise pas. Sinon, nous craignons que la situation ne dégénère davantage. »

Dimanche, une femme a attaqué physiquement à deux reprises un policier, qui a ensuite tenté de l’arrêter. L’arrestation n’a cependant pas eu lieu, car une foule de radicaux, scandant « laissez-la partir », l’a physiquement retirée de sa garde à vue. La police a tenté de poursuivre la femme, qui portait un masque, mais a été bloquée par ses co-manifestants.

À peu près au même moment, un individu a été rapidement arrêté après que des manifestants anti-israéliens ont dit à la police qu’il portait un pistolet à clous. B’nai Brith condamne catégoriquement ce comportement provocateur et, dans un communiqué publié dimanche, a appelé la police à intervenir avant que d’autres voyous et manifestants radicaux ne se sentent encouragés à défier l’État de droit.

« Nous apprécions que la police ait appréhendé l’homme au pistolet à clous », a déclaré M. Robertson. « Mais nous leur demandons de mener une enquête approfondie sur les incidents de dimanche et de poursuivre la femme masquée qui a poussé l’agent, ainsi que les personnes qui ont entravé son arrestation. »

« Malheureusement, il semble que la police canadienne ne parvienne pas à créer des moyens de dissuasion suffisants pour empêcher l’extrémisme politique. Une situation similaire s’est produite en janvier, lorsque B’nai Brith a réussi à influencer la police pour qu’elle mette fin à un comportement illégal sur le passage supérieur d’Avenue Road à Toronto.

« Devons-nous prendre des mesures juridiques pour mettre fin aux manifestations, ou les forces de l’ordre vont-elles montrer aux Canadiens qu’il y a des limites à l’expression politique et qu’il faut une tolérance zéro pour les agressions physiques et l’anarchie pure et simple? »