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Montreal Street Named for Nazi Sympathizer to be Renamed After Jewish Nobel Laureate

Gabrielle Samra

The opinions, facts and any media content presented do not necessarily reflect the position of B’nai Brith Canada.

August 14, 2017

MONTREAL – Residents of Montreal’s Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles borough are celebrating the city’s recent decision to eliminate the name of suspected Nazi sympathizer Alexis Carrel from the Montreal map.

Carrel, who won the 1912 Nobel Prize in Physiology or Medicine for innovations in vascular suturing, was a proponent of eugenics with alleged ties to the Nazi regime. In the 1936 German preface to his L’Homme, cet inconnu (Man, the Unknown), Carrel praised the policies of Hitler’s Third Reich as an effective means of suppressing “the propagation of the defective, the mentally diseased, and the criminal” elements of modern-day society.

As a prominent figure in French history, Carrel’s name can be found in several locations in and around Quebec, including on both a street sign and a public park in Montreal’s east end. However, his name is soon to be replaced by that of an individual befitting of the honour: Jewish Nobel laureate, Rita Levi Montalcini.

Rita’s story is an inspiring testament to the power of strength in the face of adversity, showcasing one woman’s refusal to bow under the pressures of corrupt regimes and tyrannical despots. Born in Turin in 1909, Rita grew up in a Sephardic home which encouraged intellectual pursuit and kindled a life-long appreciation for art and culture. While Rita’s father initially prohibited his daughter from pursuing a professional career, she would later go on to become a world-renowned scientist specializing in neurobiology.

Avenue Alexis Carrel in Montreal (Photo Credit: CTV News)

Despite her natural aptitude for the subject, Rita’s path was ridden with obstacles: aside from being a woman in a male-dominated field, Rita also lived in a period of great political and economic turmoil. Living through both the First and Second World Wars, Rita’s life was marred by the tides of war and change.

Her graduation from medical school in 1936 coincided with the preparation of Mussolini’s antisemitic Manifesto per la Difesa della Razza (“Manifesto of Race”), which endeavoured to strip Italian Jews of their citizenship and professional privileges. Trapped in an untenable situation, Rita was forced to take refuge in Brussels before returning to Italy in the spring of 1940, prior to Belgium’s invasion by German troops.

Refusing to flee Europe altogether, the young pioneer built a small laboratory in her own bedroom where she continued her research under the cover of secrecy. Rita would face several close calls over the years, often a hair’s breadth away from being caught, imprisoned, and likely put to death. In spite of the horrors surrounding her, Rita persisted in advancing her life’s work.

Following the end of the Second World War and her decision to move to the United States, Rita was awarded the Nobel Prize for Medicine in 1986. She would later pass away peacefully on Dec. 30, 2012.

Rita’s story of survival and determination should serve as an inspiration to men and women the world over. It is a fitting act of poetic justice that she will triumph over the Nazi regime once more by having her name, rather than Carrel’s, displayed in a place of honour in Montreal’s east end.

Kudos for this landmark decision belong to Quebec MNA for D’Arcy McGee David Birnbaum, who addressed Montreal Mayor Denis Coderre in 2016 regarding the removal of Carrel’s name from Quebec municipalities. B’nai Brith also commends mayors Chantal Rouleau and Coderre for doing their utmost to correct this historical lapse in judgment.

However, the names of Nazi sympathizers can still be found on street signs in several Montreal municipalities today, including Chateauguay and Boisbriand. B’nai Brith has pursued the matter with mayors Nathalie Simon and Marlene Cordato, respectively, in the hopes that Rivière-des-Prairies’ inspiring move has set an example that other Montreal boroughs will follow.

Rue nommée pour un eugéniste est renommée pour une lauréate juive du prix Nobel 

MONTRÉAL – Les résidants de l’arrondissement Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles peuvent se réjouir que le nom d’Alexis Carrel va être bientôt éliminé des rues montréalaises.

Carrel, qui a reçu le prix Nobel de physiologie ou médecine en 1912 pour ses innovations en chirurgie vasculaire, était non seulement un promoteur de l’eugénisme, mais il avait aussi des liens présumes avec les Nazis. Dans la préface de sa 1936 traduction allemande de L’homme, cet inconnu, Carrel a loué les politiques du Troisième Reich comme des moyens efficaces de supprimer « l’augmentation des minorités, des aliénés, [et] des criminels. »

Comme étant une personnalité célèbre dans l’histoire de France, le nom de Carrel peut être trouvé dans plusieurs endroits autour du Québec, par exemple, sur une plaque de rue est un parc public à l’est de Montréal. Cependant, son nom sera bientôt remplacé par celui d’une femme qui digne l’honneur : destinataire juive du prix Nobel, Rita Levi Montalcini.

L’histoire de Rita est un testament à la puissance en face de l’adversité. C’est le récit d’une vedette qui a refusé de céder sous la pression des régimes corrompus et des despotes tyranniques. Née à Turin en 1909, Rita a grandi dans une maison juive séfarade qui encourageait la poursuite intellectuelle. Bien que son père a d’abord interdit à sa fille de poursuivre une carrière professionnelle, elle devenait une scientifique renommée spécialisée en neurobiologie.

En dépit de son aptitude naturelle pour le sujet, Rita a dû faire face à plusieurs obstacles au cours de sa vie. En plus d’être une femme dans un milieu dominé par des hommes, Rita a également vécu durant une période pleine de bouleversements politiques et économiques, notamment la deuxième guerre mondiale.

L’obtention de son diplôme de médecine en 1936 a coïncidé avec le développement du manifeste antisémite de Mussolini, la « Manifesto per la Difesa della Razza » (« Manifeste de la race »). Ce document essayait d’enlever la citoyenneté des Juifs italiens et tous les privilèges qui l’accompagnait. Piégé dans une situation intenable, Rita a été forcé de se réfugier à Bruxelles avant de revenir à l’Italie au printemps de 1940, avant l’invasion de la Belgique par les troupes allemandes.

En refusant de fuir l’Europe, le jeune pionnier a construit un petit laboratoire dans sa propre chambre où elle a poursuivi sa recherche sous le couvert du secret. Rita faisait face à plusieurs dangers au fils des ans, mais en dépit des horreurs qui l’entouraient, elle a persisté dans l’avancement de son travail.

Après la fin de la deuxième guerre mondiale et sa décision de se déménager aux États-Unis, Rita a reçu le prix Nobel de médecine en 1986. Elle est morte le 30 décembre 2012.

Son histoire de survie et de détermination est une inspiration pour les jeunes autour du monde. C’est de la « justice poétique » qu’elle triomphe encore sur le régime nazi en ayant son nom, plutôt que celui de Carrel, affiché dans un lieu d’honneur à Trois-Rivières.

Le mérite pour cette décision historique appartienne à David Birnbaum, député de D’Arcy McGee, qui a adressé le maire de Montréal, Denis Coderre, en 2016 concernant l’enlèvement du nom de Carrel dans les municipalités du Québec. B’nai Brith félicite également mairesse Chantal Rouleau et maire Denis Coderre pour leur effort en corrigeant ce manque de jugement historique.

Pourtant, les noms des sympathisants nazis peuvent être encore trouvées sur des plaques de rue dans plusieurs municipalités autour de Montréal, incluant en Chateauguay et Boisbriand. B’nai Brith a poursuivi l’affaire avec les mairesses Nathalie Simon et Marlene Cordato respectivement, dans l’espoir que la décision de Madame Rouleau est un exemple que d’autres quartiers suivront.


Gabrielle Samra is the Cultural Development Researcher with B’nai Brith Canada.